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Photographes 2023

Artistes – Photographes 2023

Ils / Elles ont répondu présents !

Mikaël Aguirre – Barrold – Sophie Bellard – Antoine Boureau – Club Photo Vendémianais – Michel Dumergue – Séverine Galus – Cédric Nieutin – Gilles Petit-Gats – Carole Ringenbach – Audrey Viste

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L’instant de joie

Mikaël Aguirre

Parisien d’origine, il a découvert la photographie tardivement, à 30 ans, après avoir fait des études de cinéma. Ce n’est qu’en achetant un 550d de Canon pour faire de la vidéo qu’un jour il s’essaya, un peu au hasard, à la photo de rue, et le coup de foudre fut immédiat. Brassai, Doisneau, Ronis, Izis, HCB, c’est avant tout de la photo humaniste des années 50 que l’inspiration jaillit immédiatement. La possibilité d’arpenter les mêmes lieux, et l’amour de l’anachronisme le séduisait. En parallèle avec une activité d’illustrateur, plutôt portée sur les paysages de jeux vidéo, il entreprit pendant les 12 années qui suivirent de trouver le temps de s’adonner à cette passion dévorante. Ce n’est que récemment qu’il se décida à faire de la photographie une occupation principale, publiant un petit livre, « l’instant mirage » pour présenter son univers mélancolique et ambiant, mais le chemin est encore long ! Quelques petits instants fugaces, échappant à leur réalité ponctuelle, figés dans l’abstraction littéraire de l’encre noire sur le papier. De petits moments de joie, de découverte, de liberté, des souvenirs de quelqu’un, peut-être, quelque part, de son enfance, ou de l’enfance d’un autre… Des images de Paris, de la pluie, de la neige, du soleil, qui peuvent peut-être évoquer à chacun une odeur ou une saveur passée. Des madeleines photographiques j’espère !

Street Smiles

Barrold

Photographe amateur passionné, Barrold (Barry Gilbert-Miguet) a fait plusieurs expositions solo avant de participer à deux festivals internationaux :  la onzième édition des « Rencontres Photographiques du Genevois » octobre 2017, France ; et le huitième « Rendez-Vous de l’Image » (RDV-I) Strasbourg, janvier 2018, France. Depuis ses travaux ont été publiés dans plusieurs magazines, y compris notamment OPENEYE et Chasseur d’Images. Quelques-unes de ses photos de rue ont également été sélectionnées pour figurer dans les livres publiés à la suite d’expositions internationales à Trieste : ‘Short Street Stories’ (sous le parrainage de Martin Parr) ; ‘Chromantic’, et ‘Urban : Unveils the City and its Secrets’. Sa série ‘Junk’ figure dans le livre ‘Tales of the Unwritten’, publié en automne 2021. Il a continué également à faire des expositions régulières, notamment à Annecy, Arles (Les Rencontres, festival off), Genève, Hambourg, Lyon, Pierrevert (Les Nuits de …), Villeréal (Rencontres de Nu Artistique), Trieste et Cormòns (Italie). Depuis mars 2020, il fait partie de l’équipe rédactionnelle du magazine OPENEYE.

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Bienvenue chez Max

Sophie Bellard

Ancienne cadre de la fonction publique française et diplomate européenne, Sophie Bellard s’est reconvertie dans la photographie documentaire en 2022. Membre de l’agence de photoreporters indépendants, Hans Lucas, elle a suivi une formation de photojournalisme en 2022. Elle a publié des photographies d’illustration et des reportages de société et d’actualité française et internationale dans des magazines variés (La Croix, La Vie, Pyrénées Magazine, Marianne, le Pèlerin, Belga, AFP, Reuters).

Libre

Antoine Boureau

Basé à Lyon Antoine Boureau est passionné par la magie de la rencontre et pratique la photographie documentaire depuis 2007. Il aime prendre le temps de laisser les personnes se dévoiler à lui ; créer un lien, saisir une sensibilité puis la partager avec elles et le monde, grâce à la photographie. Il recherche dans son travail l’instant d’abandon qui révèle l’homme, fragile, dans sa complexité.

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Bistrots

Michel Dumergue

C’est à l’âge de 17 ans que j’ai découvert la photographie, lors de vacances d’été passées avec une bande de copains sur les bords de la Méditerranée. Jeune sportif, c’est tout naturellement que je me tourne vers la photo sportive et j’obtiens en 1980, en temps que pigiste, mes premières collaborations et parutions avec les magazines « Le Monde du tennis » et « France badminton ». Des piges qui ne me permettent pas de vivre de la photo, alors je travaille en parallèle pour une banque parisienne. En 1987, je pars vivre aux États-Unis, en Floride, où je fais mes premiers pas dans la photo de mode pour un Français qui lance sa marque. Je dois quitter ce pays en 1988, faute de contrat et papier de résident, et retourne en France, en Languedoc-Roussillon. Je travaille comme photographe pour deux mairies, ainsi que pigiste pour le quotidien régional « Midi Libre », les magazines « Toute la Natation », « Coureurs d’Écume » et « Foot amateur », mais aussi pour des fédérations sportives nationales et internationales. Aujourd’hui, en semi retraite, je peux me consacrer un peu plus à la photo créative personnelle, nu artistique, portrait, street photo…

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Trisomique… et alors ?

Séverine Galus

Journaliste en presse écrite au Québec durant plus de quinze ans, mon métier m’a amenée à collaborer avec de nombreux photographes de talent et à me rendre compte de l’impact des images, seules à pouvoir parfois témoigner de l’indicible. Consciente qu’ “une image vaut mille mots”, c’est donc tout naturellement que je m’équipe d’un reflex en 2011 et me lance dans la photo en autodidacte. Influencée par mon métier, ma pratique s’oriente d’abord vers la photographie documentaire et la photo de rue. J’aime que mes photos racontent une histoire, interpellent ou procurent des émotions. Force est de constater que c’est avant tout l’Humain qui attire mon œil. La photo humaniste témoigne à la fois des difficultés et des injustices, mais aussi des bonheurs simples de la vie.

La poésie du quotidien

Cédric Nieutin

Cédric Nieutin est un photographe français né en 1978 et vivant à Lyon. Sa photographie s’inspire de la photographie humaniste. Ses images, souvent contrastées, présentent des compositions travaillées et témoignent d’une recherche permanente de l’harmonie visuelle et de l’équilibre des formes. Si cette attention esthétique est essentielle dans sa démarche artistique, elle n’en est pas moins au service de son intention première : porter l’attention sur l’être humain, questionner ses intériorités et capter une touche d’humanité.

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Mondes entre-deux

Gilles Petit-Gats

64 ans. Il débute la photo à l’âge de 20 ans avec un réflex argentique offert par son père. Il apprend à développer en chambre noire dans un club-photo, à appréhender les subtilités du cadrage et les nuances des lumières … Puis la chanson, la musique, l’écriture, ont pris davantage de place, ainsi que les métiers du social. Aujourd’hui, revenu à la photographie d’art « à plein temps » et vivant en Bretagne, il adopte pleinement les techniques du numérique. Sa démarche tente à travers une poésie de l’intimité, d’essayer de voir et de montrer ce qui ne se voit plus : nos propres scènes et décors quotidiens.

J’aime les gens, leurs histoires… ma source d’inspiration se trouve là.

Carole Ringenbach

Avant de maîtriser la technique photographique, je passais du temps à observer les scènes de vie et de rue qui m’inspiraient. Je m’imaginais déjà comment les raconter. Je vois les jeux de lumières et d’ombres, des émotions, des situations comme au cinéma. Cette attirance me vient probablement de mon adolescence, quand je suivais mon père, régisseur lumières dans une salle de spectacle. Il m’a appris à observer et m’a initiée à la photographie. J’ai le sentiment d’avoir tout le temps quelque chose à raconter. La photographie est un support qui me paraît plus « facile » pour rapporter et révéler ce que je vois. C’est un support neutre, où il suffit de transposer la réalité ou de l’embellir à sa façon en un clin d’œil. J’aime la liberté et la vitesse de captation possible. Mes inspirations se trouvent dans diverses expositions et artistes d’univers différents. Mes favoris : Elliott Erwitt, Zalmaï, Arnaud Chapelle, Julie de Waroquier…

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De animal

Audrey Viste

Après un premier parcours dans le cinéma et l’accompagnement de projets sociaux culturels, je deviens photographe professionnelle en 2018. De mon précédent parcours dans le cinéma et le documentaire, je garde un regard esthétique et cinématographique dans son travail. Mes principaux vecteurs sont l’Homme et son environnement. Toujours attirée par la Culture, je tends à rencontrer artistes et artisans du quotidien pour mettre en images le lien que chacun porte avec son histoire. L’image est pensée comme témoignage, la notion de réel en photographie n’existe pas, je conçois mon travail comme un moyen de « rendre beau l’absurde ». Membre du Collectif DR depuis 2020, mes séries proposées sont au carrefour du reportage et du documentaire. En parallèle de mes travaux de reportage, je réalise des tirages d’Art pour la Galerie 411, située à Montpellier.

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Club Photos Vendémianais