Photographes 2020

Jean-Marc Barrier

Je vis et travaille entre Saint-Vincent d’Olargues, dans l’Hérault, et Rivel, dans le sud de l’Aude. Je me consacre au graphisme, à l’écriture, au dessin et à la photographie. Depuis 2009, j’écris des poèmes, et certains de mes poèmes ont été traduits et édités en anglais, en italien, en russe et en croate. J’ai créé et j’anime la collection « Fibres » aux éditions la Tête à l’Envers, et accompagne la collection « Lumière » écrite aux éditions Phloème.

Marina Boissière Mendez

Inspirée par la philosophie de l’éco-féminisme qui considère qu’il existe des similitudes et des causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes, par les hommes, et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains. Marina crée aujourd’hui des photographies pour questionner et témoigner des rapports entre l’humain et la nature et en particulier de l’énergie feminine qui réside en chacun de nous. Plus à l’aise pour exprimer ses idées et émotions à travers la technique de l’autoportrait, Marina veut aujourd’hui que ses photos puissent inspirer à une reconnexion à soi ainsi qu’au respect du corps féminin et du vivant.

Éric Cabanis

Eric Cabanis a été reporter-photographe à l’Agence France-Presse (AFP) durant plus de 30 ans après avoir débuté en presse locale. Basé au siège de l’AFP à Paris puis à Marseille, Strasbourg, Madrid, Lyon et Toulouse, il a couvert de grands évènements sportifs, en Europe et ailleurs, des évènements politiques, des conflits en Afrique ou en ex-Yougoslavie. Après avoir quitté l’AFP en avril dernier, il se consacre à un travail personnel, essentiellement de streetphoto et de portraits.

Loïc Casanova

Je photographie principalement en noir et blanc, ce procédé me permet de travailler au maximum les contrastes et d’exprimer mes sentiments sans superficialité. Dans un esprit minimaliste, je cherche à supprimer sans cesse le superflu de l’image. Ainsi, j’aime travailler avec la réalité en laissant une grande place à l’improvisation.

Marc Déotte

Même si depuis de nombreuses années je parcours l’Afrique, l’Amérique de Sud, les Caraïbes et même l’Europe, et que ces voyages sont toujours d’un très grand agrément puisqu’il y a sans cesse ces innombrables rencontres humaines qu’ils occasionnent, je considère et je veux démontrer photographiquement (avec quelques textes parfois) que ce voyage peut commencer en bas de son escalier, au bout de sa rue, dans son potager… Le tout est question d’imaginaire.

Sarah Desteuque

Je vais à la rencontre des groupes d’hommes et de femmes en marge ou méconnus des sociétés dominantes. Mon objectif est de montrer leurs modes de vies, de leur permettre de s’exprimer à travers mes photographies. Pour cela, je prends le temps d’entrer en contact par différentes visites, simplement pour établir le dialogue, sans appareil photographique. Lorsque je sens qu’un lien de confiance est crée entre nous, je me sers alors d’un hybride qui me permet d’être discrète et saisir de réelles scènes de vie. L’usage du grand angle me permet de ne pas dissocier le sujet de son environnement qui définit en partie l’identité des individus.

Laurent Garcia

Un long cheminement m’amènera vers la photographie documentaire, humaniste, en noir et blanc, nourri par le travail de Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau et Sebastiao Salgado entre autres. Raconter une histoire avec mon boitier, qu’elle soit courte ou longue, c’est ce que j’aime dans la photographie. Je réalise actuellement un travail sur le pastoralisme, qui rentre dans un projet plus global et à long terme, la ruralité.

Valérie Gastine

Photographe autodidacte, je vis près de Montpellier. Un tour du monde est le point de départ de mes nombreux voyages. J’explore la photo de rue, le street art, les ambiances et mets en valeur le petit détail passé souvent inaperçu. Ma sensibilité à l’environnement et mon besoin de ressourcement m’embarquent pour de grandes randonnées.

Thi-Léa Le

Vivant et exerçant à Paris, Thi-Léa évolue très vite dans la scène artistique souterraine de la capitale, développant une vive obsession pour ces moments débridés et les figures particulières et lubriques qui s’y détachent. Son travail s’intéresse à la poésie qui peut se dégager de ces instants de décadence, qu’elle cherche à objectiver par l’image, à embellir par un regard bienveillant. Les portraits, au cœur de son travail, sont ceux de musiciens, artistes et acteurs de ce monde nocturne.

IciPartoutAilleurs

Je viens d’ici, partout et ailleurs. Je ne photographie pas ce que je vois, je photographie ce que je ressens. Amoureux des balades et de la découverte, la photographie est un plaisir, une façon de figer les émotions ressenties sur le moment. Autodidacte, je me suis mis aux portraits depuis un peu plus d’un an. J’aime faire ressortir la douceur, la délicatesse, les détails avec une certaine authenticité.

Diabolo Bohème

Une représentation du regard que je porte sur le monde que je côtoie. Un monde simple, dans lequel j’aime voir le beau côté des choses.

Virginie Oulhen

Yves-Éric Py

De par mon métier, je me suis retrouvé au cœur de la crise sanitaire et du confinement. Rues vides et désertées. Ambiance pesante, anxiogène et apocalyptique… Le besoin de capturer ces instants hors du temps s’est imposé à moi comme une évidence, une nécessité. Et puis la vie reprend son cours. Un peu transformée, un peu cabossée. Mais le sacré est plus fort… Revenir sur les lieux de chaque prise de vue, y intégrer l’être humain a été, à de nombreux égards une expérience forte et enrichissante. Cela m’a permis d’y poser un autre regard…

Romain Thiery

Pianiste amateur, il a commencé la photographie il y a 10 ans. Ce passe-temps est devenu un métier le jour où il a trouvé un piano oublié dans un château abandonné en France. Romain Thiery pense que le piano est, selon ses propres termes, « enraciné dans les profondeurs de notre culture ». Il s’est donné pour mission de combiner ses deux plus grandes passions et s’est mis à la recherche de manoirs abandonnés dans toute l’Europe où de vieux pianos avaient été oubliés.

Sidonie Van Den Dries

Intéressée par la narration sous toutes ses formes, Sidonie s’attache à capter en une image les histoires qu’elle voit se dérouler sous ses yeux – ou celles qu’elle s’invente. Elle puise son inspiration dans la nature, le cinéma et la peinture, avec une préférence pour les décors intimistes et le clair-obscur.

EFIX

En parallèle de la musique, je développe une œuvre plastique, que j’expose dans les rues du monde captivant l’attention de personnes qui ne sont pas des visiteurs typiques de musées et ainsi propose un mix entre street-art et graphisme, où je joue avec les références issues de la pop- culture et de notre enfance, sans perdre le ton rêveur qui me caractérise dans tout mon travail artistique. Mon approche dans le street-art est de m’adapter à l’architecture ou aux éléments urbains afin de les détourner dans le but de faire sourire les passants. Je mets en image mes rêves lucides* (aussi bizarre qu’ils soient) et ainsi, en plus de mes streets arts, créer des œuvres digitales teintées d’humour et de poésie à la frontière entre monde réel et imaginaire.