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Photographes 2021

Artistes – Photographes 2021

Ils / Elles ont répondu présents !

Agathe Catel – Claire Dufféal – Éric Baudou – Giacomo Italiano – Julie Limont – Laurent Gambarelli – Matt Magus – Mr Gac – Nat Sakura – Post Scriptum History – Rémi Hersey – Thierry Kikevist – Vincent Crépin

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Cuba : derrière le rideau

Agathe Catel

De par mes études de traduction j’ai voyagé et vécu dans différents pays, je suis passionnée par la diversité, et tout ce qui fait la richesse de notre monde. En perpétuel mouvement, mes axes de recherches se resserrent autour de l’humain, du monde du spectacle vivant, et de la beauté sous toutes ses formes. À mes yeux les photographes sont des bâtisseurs de ponts entre les cultures.
Mon travail sur les coulisses du cirque national cubain a été primé à plusieurs reprises, 1er Prix Thème Libre Visa Off 2016, Sélection au Prix Mentor en 2019, 3ème Prix du Public aux Nuits Photographiques de Pierrevert, Sélection aux Prix Zooms de Salon de la Photo Paris en 2020 et sélection « Jeune photographie » par la Maison de l’Image Documentaire à Sète.

Résonances

Claire Dufféal

Histoire d’une fille de Savoie qui a suivi ses rêves.

Passionnée de danse depuis l’enfance et de photo depuis presque 10 ans, j’ai su très tôt que je voulais être photographe de danse. En février 2018, après quelques reportages réalisés pour des compagnies et des festivals, j’ai décidé de concrétiser mon rêve en créant mon entreprise. Un saut dans le vide, à 21 ans, la passion chevillée au corps et aux tripes.
Ce que j’aime tout particulièrement dans la photo ? Capter les détails qui souvent nous échappent et créent la magie, figer l’énergie du mouvement, souligner la force d’un regard, l’émotion qui sublime l’instant, la beauté des situations, des postures, etc. Toutes ces choses que je vois, ce sont elles que je tente de faire sentir et de partager à travers mes images.

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Représentation théâtrale

Éric Baudou (PanoramiX)

La découverte de la photo s’origine pour moi au début des années soixante-dix avec l’acquisition de mon premier reflex. Mon apprentissage consista en une pratique intensive qui s’est articulée en deux périodes discontinues et technologiquement très différentes : la photo analogique puis, il y a une quinzaine d’années, la photo numérique.
N.B. :Pourquoi PanoramiX ?
Ayant fréquenté avec assiduité les randonnées « Roller » parisiennes organisées par Rollers et Coquillages, je n’ai pas tardé à être gratifié par le staff d’un surnom que j’ai gardé lorsque je me suis orienté vers la photo de Graffiti et de Street-Art, domaine où chaque artiste se devait d’avoir un « blaze » (=pseudo).

Tour (culturel) en Italie

Giacomo Italiano

Au commencement il y a l’ombre et la lumière et au milieu, la trajectoire de ce jeune photographe ambulant, animé par le désir d’évasion et celui d’aller à la rencontre d’une altérité culturelle. Le temps d’un reportage, Giacomo dénude de son regard une certaine vérité humaine et dévoile la beauté visuelle de quelques scènes de vie et friches en tout genre croisées au détour d’un chemin. Son chemin. Ses clichés à la fois aventureux et maîtrisés reflètent son instinct, son sens d’une composition dynamique et sa capacité à transmettre une énergie, celle des personnes qu’il rencontre. Son style est brut et romanesque. Une invitation au voyage dans le monde de la diversité. Des instants volés, de brefs arrêts sur image du quotidien qui, une fois saisis, deviennent des scènes un peu insolites et hors du temps. Un éternel recommencement.

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Regard de gestes et de saveurs

Julie Limont

Danseuse contemporaine d’une 1ère vie, au Centre Chorégraphique National de Montpellier notamment, du temps où Mathilde Monnier y officiait, passée par l’apprentissage de la cuisine, via une formation de reconversion au Centre d’Alain Ducasse, je suis aujourd’hui photographe fascinée par les gestes et les intentions qui les nourrissent, les savoir-faire et leur transmission, la valorisation du travail de l’ombre, sans lequel la magie ne saurait opérer, dans la préservation des métiers qui se perdent, et par les coulisses de la création, quelle qu’elle soit.
J’évolue tout à la fois dans les cuisines des restaurants gastronomiques et les ateliers d’artistes et artisans d’art, afin de témoigner de leur quotidien.
Membre du collectif de presse Hans Lucas depuis mars 2020, je suis également photojournaliste.

Photographies de danse

Laurent Gambarelli

Je fais de la photo pour vivre les rencontres humaines qu’elle provoque. Je suis un photographe nomade, Je suis basé prés de Toulouse, et je me déplace partout en France et à l’étranger.
Toujours dans cette optique de photographier l’humain en action, je me suis tourné depuis plusieurs années vers la photographie de danse, et c’est devenu pour moi une union sacrée. Retranscrire l’esthétique, l’émotion, le message, l’effort, le mouvement, et la beauté qu’elle transcende est pour moi viral.
J’attache de l’importance à photographier le moment présent afin de garder l’authenticité de chacun, la spontanéité de l’action et l’émotion de l’instant. Chaque moment que je photographie est pour moi un défi. Je suis impliqué à chaque instant, vivant pleinement cette émotion que je fige à travers mes reportages photos. S’émerveiller pour un rien, profiter de l’instant présent, c’est ma façon de me sentir vivant. Mon aspiration est de vivre heureux, et vivre libre.

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Mardi Gras à la Nouvelle Orléans

Matt Magus

J’ai choisi de suivre une formation à l’Atelier dans les métiers de l’image (animation, bande dessinée, illustration). J’y ai appris le sens de la composition d’une image, l’idée de surpasser ses compétences (design graphique), le travail en équipe.

Ouvert à de nouvelles expériences, j’ai commencé à voyager en 2013. C’est durant cette période de voyages solitaire en Australie et en Asie notamment, que j’ai développé mon goût pour la photographie.

J’aime photographier l’instant, sans pour autant pousser la technique photographique. J’utilise l’appareil comme un outil de mémoire. Je préfère l’image spontanée à celle trop calculée et réfléchie. J’aime aller à la découverte de la diversité. Le voyage est un apprentissage, il nous sort de notre zone de confort et nous place en spectateur face à l’inconnu. Nous sommes riches qu’au travers des autres.

Cabaret

Mr Gac

Gregory Augendre-Cambon, alias Monsieur Gac, a envie depuis tout petit de croquer le monde. Mais ce monde est vaste, alors depuis toujours, il chope des petits morceaux avec son appareil photo.

Influencé par l’expressionnisme, la couleur, une certaine idée de la folie, il recrée son monde où chacun est libre de venir s’y perdre, un instant, un instant seulement.

Immergé dans les fleurs, inspiré par des années de théâtre, de danse contemporaine, il laisse libre cours à sa fantaisie et ose pour la première fois en juin 2013 avec « le monde d’Eléa » confronter son travail avec les regards des curieux. Il accompagne le visiteur dans sa vision de l’enfance.

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L’alchimie des images

Nat Sakura

Née à Gérone (Espagne) de parents inconnus, Nath-Sakura a été adoptée par une famille française. Elle a ainsi la double nationalité. Diplômée ès lettres modernes et en philosophie de l’Université Paul-Valéry de Montpellier, elle a ensuite exercé le métier de Photo Reporter pour plusieurs journaux et magazines en France et en Europe. Elle a publié plusieurs recueils de photographie et exposé un peu partout dans le monde (de Hong-Kong à Hollywood et de Barcelone à Londres). Photographe de mode et de publicité, elle est l’heureuse maman d’une petite Victoria. Elle exerce son métier de photographe et directrice artistique au Studio photo B612, situé à Montpellier où elle anime des stages, formations et autres masterclass.

Baisser de rideau

Post Scriptum History

Couple dans la vie mais également compagnon d’aventures, c’est ensemble que nous partageons toutes nos expéditions depuis que nous sommes tombés dans l’exploration au détour d’une rue lyonnaise, sans même savoir à l’époque que cela portait le nom d’Urbex. Au départ c’est la sensation en entrant dans un tel lieu qui nous a captivés, être privilégié et vivre un moment unique. Mais également être le dernier témoin d’un passé qui peut-être demain ne sera plus.

Dès que le temps nous le permet, nous prenons la route vers de nouvelles aventures, toujours à la recherche de nouveaux trésors oubliés, en espérant à chaque fois retrouver au travers de notre objectif la quintessence de ces lieux et toute la magie qu’ils dégagent.

Désormais, danger, poussière, infiltrations et rencontres parfois hors du commun font intimement partie de nous. Nous sommes des explorateurs de l’oubli…

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Musique

Remi Hersey

Initié dès le plus jeune âge aux mystères de la chambre noire par un papa photographe amateur, je ne pouvais donc que reprendre le flambeau paternel.
Après plusieurs boîtiers argentiques ( Olympus, Minolta ), je franchis le cap du numérique en 2007. L’œil éveillé par la pratique du dessin ( fusain, mine de plomb, pierre noire , sanguine), puis quelques années en tant que régisseur de spectacles pour le plaisir et l’amour des belles lumières. Plus tard, installation dans le Sud de la France, sur les traces de Van Gogh et de Lucien Clergue.

Le Hellfest / Le Hellface

Thierry Kikevist

Pour moi un photographe doit rester derrière son boitier, il parle des autres ou les montre. Je suis donc un passionné de photographie depuis l’âge de 9 ans….. On peut parler d’une vraie vocation ! Pour apprendre j’ai eu la chance de faire de magnifiques rencontres. Des personnes qui ont su me dire que mes photos n’étaient pas terribles. Ça oblige à travailler et à progresser. J’apprends encore aujourd’hui.

Etant également un passionné de musique depuis mon plus jeune âge, j’ai la chance de couvrir beaucoup de concerts en tant que photographe.

Etre polyvalent est important pour un photographe aujourd’hui même si la photographie de concert reste ma spécialité..

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Au bal citoyen

Vincent Crépin

Je découvre la photographie à l’âge de seize ans dans les revues du National Geographic et à travers le regard des grands photographes. C’est l’époque des appareils argentiques entièrement manuels, des laboratoires obscurs d’où naît le miracle de la lumière. Après des études à l’école des Beaux Arts de Montpellier, je voyage quelques temps en Espagne, en Italie, au Maroc, puis en Inde où je découvre la culture, la spiritualité et la musique indienne. je profite de mes déplacements professionnels pour photographier le monde qui m’entoure, la route, le temps qui passe.
C’est après quelques errances et la naissance de ma fille qu’une profonde remise en question me ramène à la photographie, qui m’apparaît dès lors comme la forme d’expression la plus proche de ma nature profonde, dans l’urgence de prendre le temps, d’observer, en témoin discret de la beauté du monde.
En figeant l’image d’un instant aussitôt révolu, la photographie nous rappelle sans cesse l’impermanence des choses et la valeur du moment présent.
Aujourd’hui, je partage ma vie entre la musique, la photo et l’écriture, dans le sud de la France, ici ou ailleurs.